Traité de Tératomanie #1: le Vampire de Münchausen
Un vampire qui fait semblant d'être malade? Ou une aidante qui veut absolument qu'il le soit?
Ma nouvelle obsession du moment, c’est les monstres, et tout particulièrement ce qui peut les rendre ludiques dans le cadre d’une partie de jeu de rôle, ou tout autre support narratif. Voili voilou, paf, du coup, vous voilà plongés sans prévenir dans mon nouvel intérêt spécifique!
Que sont les Traités de Tératomanie?
Terato- est un préfixe d’origine grecque. Teras signifie “monstre” ou “prodige”.
Je ne l’utilise pas ici dans son sens médical, qui correspond aux malformations ou anomalies physiques, mais bien dans son sens artistique, qui concerne l’étrange et l’inquiétant, les mythes, les légendes, les histoires qui font peur.
J'avais envie de vous parler de tous ces monstres qui me fascinent, et de vous proposer des idées pour que vous puissiez vous les approprier pour votre table.
Alors voilà, j'ai décidé d'écrire ces petits Traités de Tératomanie, espérant réussir à vous régaler d'inspiration!
Moi j’adore ça, les monstres. Je m’en gorge jusqu’à plus soif. J’aime les histoires qui foutent la frouille. J’aime trouver des idées biscornues et inhabituelles capables de surprendre les joueurs et joueuses.
Suis-je d’une originalité sans borne? Rien n'est moins sûr!—mais je suis persuadée que, pour autant, mes propositions sont aptes à faire pétiller votre cerveau, et vous permettront de rebondir avec vos propres idées de personnages ou de scénarios.
Je vais vous faire, au fil de cette série, une suite de portraits de personnages inhabituels que je trouverais sacrément fun à jouer.
Voici de l’argile, à vous de la modeler pour la faire vôtre!
“Mais est-ce qu’on peut utiliser ça pour nos parties dans le jeu de rôle Bidule-Schmürtz?”
J’ai toujours été une sale punk dans l’âme, pour tout et n’importe quoi, et en particulier en ce qui concerne les règles des jeux.
Par exemple, chez moi, au Monopoly, on touche 40 000 francs quand on tombe sur la case départ, et on récupère les taxes, qu’on a payées au centre du plateau, quand on va au parking gratuit. Sinon, je refuse de jouer!
Mon cerveau va immédiatement au refus des règles établies, et aime trouver des manières futées de passer outre les actions ou réactions qu’on attend de ma part. Je n’ai pas envie de jouer un perso lambda. J’ai envie qu’il soit particulier, intéressant pour moi.
Les vampires, c’est miam—c’est un de mes monstres préférés, dans la littérature comme à l’écran. Aujourd’hui, du coup, voici un article sur un vampire qui va coller (ou pas) à Vampire: La Mascarade. Parce que j’aime beaucoup ce jeu—du moins, la version à laquelle j’ai joué dans ma jeunesse, et qui a probablement bien changé depuis. Mais aussi parce que, comme je viens de vous avouer, je suis une rebelle qui s’insurge de ne pas pouvoir faire exactement ce qu’elle veut pendant les jeux de rôles.
Alors certes, selon le MJ, on a la possibilité d’obtenir plus ou moins de marge de manœuvre pour créer un perso qui sort du cadre bien établi… et si c’est votre cas, purée, profitez-en!
C’est un vampire, mais rien ne vous empêche de l’utiliser pour d’autres JDR: Hunter, Vaesen, Tales from the Loop… À vous de manipuler ces infos comme cela vous plait pour que ça colle avec votre façon de jouer et avec vos envies.
Le Vampire de Münchausen
De nos jours, la médecine est plus apte à séparer le surnaturel des causes de maladies naturelles. Mais au fil des siècles, les mythes et les croyances ont permis à plusieurs maladies d’influencer le mythe du vampire.
Les maladies “vampiriques”
Voici trois maladies qui étaient mal comprises et ont nourri le mythe du vampire dans le passé. Pour pouvoir les utiliser dans votre roleplay, je vous les explique rapido (parce qu’on n'est pas là pour passer nos diplômes de médecine, hein):
La rage
Transmise par contact, parfois par la salive, cela peut laisser penser au baiser du vampire (qui, très certainement, laisserait des lésions dans la peau pour infecter la victime). En infectant le système nerveux, elle finit par rejoindre le cerveau où elle provoque des hallucinations, de l’anxiété, de la confusion et de l’insomnie, avant d’en finir avec la personne ou l’animal infecté.
Les vampires sont souvent décrits comme des bêtes sauvages, enragées, sous le joug de leur besoin de sang. Leur comportement peut être violent, erratique—un peu comme celui de personnes infectées par la rage. Les personnes infectées qui en meurent peuvent avoir des hémorragies (qui donnent l’impression que cette personne a bu du sang), ou bien provoquer une décomposition plus lente (ce qui fait croire que la personne n’est pas vraiment morte).
Une des formes de la rage, nommée rage “furieuse”, cause aussi une hydrophobie (peur de l’eau) et une photophobie (peur de la lumière). Cela rentre parfaitement dans le lore du vampire, qui se cache de la lumière du jour et n’arrive pas, selon les légendes, à traverser les cours d’eau vive.
La porphyrie
Maintenant qu’on a la rage pour expliquer pourquoi les vampires "c’est rien que des méchants violents", on a aussi la porphyrie qui a été soumise au surnaturel pour expliquer ses symptômes. Attention, on a beau penser que c’est une maladie des temps anciens, il semble que de nos jours encore on puisse être atteint de porphyrie.
La porphyrie est un ensemble de troubles, dont on peut extraire deux types majeurs: la porphyrie aigüe, qui atteint le système nerveux, et la porphyrie cutanée, qui touche la peau.
N’étant pas docteure, je ne vais pas vous faire un cours précis sur le sujet, mais ce qu’il faut en retirer pour nos parties, c’est que cela provoque ces symptômes:
- l’urine peut devenir rouge ou marron—laissant les gens croire que les personnes affectées par la porphyrie boivent peut-être du sang! Certains docteurs préconisaient aussi, à l’époque, de boire du sang (d’animaux) pour compenser le défaut de leurs globules rouges… ce qui a dû nourrir tout un tas de superstitions sur les buveurs de sang nocturnes.
- on conseillait aux personnes affectées par la porphyrie cutanée d’éviter le soleil—s’ils s’y exposaient, ils pouvaient souffrir de cloques, brûlures, ou même endommager leur peau de façon permanente. C’est ce qui a associé la porphyrie à la mythologie autour du vampire.
- les crises de porphyrie peuvent provoquer une déformation faciale, et provoquer une rétractation des gencives—ce qui pourrait ressembler à des crocs de vampire.
- l’ail a une haute teneur en sulfure—et peut donc potentiellement provoquer des crises de porphyrie. C’est pourquoi cela a été associé à une arme contre les vampires, qui voudraient l’éviter à tout prix, tout comme l’allergique au gluten fuit le pain blanc en prenant ses jambes à son cou.
Certains des symptômes de la porphyrie incluent la paranoïa, les hallucinations, des problèmes respiratoires, des battements de coeur irréguliers ou trop rapides… Bref, de quoi enflammer les imaginations des superstitieux de l’époque!
La tuberculose
Aux XVIIIe et XIXe siècles, Rhode Island était considérée comme la capitale vampirique en Amérique. Les superstitions allaient bon train en Nouvelle-Angleterre: la tuberculose, appelée consomption à l’époque, alimentait les croyances sur le vampirisme.
La tuberculose, qui peut être facilement traitée et contre laquelle on peut se faire vacciner de nos jours, est une bactérie qui s’attaque aux poumons, et peut être mortelle si on ne soigne pas la personne correctement.
La croyance générale à l’époque était que les personnes mourant de tuberculose étaient victimes de créatures surnaturelles qui venaient sucer leur énergie vitale. Les malades perdaient du poids, devenaient faibles, étaient fiévreux et crachaient du sang. Et évidemment, infectaient les gens autour d’eux.
Ne sachant pas bien à l’époque comment les maladies se communiquent, cela menait les gens à croire que les personnes mortes à cause de la tuberculose revenaient s’en prendre aux membres de leur famille.
S’il y a plusieurs documents retraçant l’exhumation de corps dans des cas présumés de vampirisme, Mercy Brown fut la dernière “vampire” américaine. Edwin Brown attrapa la tuberculose à son tour et, revenant à son village Exeter (Rhode Island), continua à devenir de plus en plus faible. Sa mère, Mary, et ses soeurs, Mary Olive et Mercy, avaient péri quelque temps auparavant, tuberculeuses elles aussi.
Les médecins ne réussissant pas à aider Edwin, les habitants d’Exeter prirent les choses en main et exhumèrent les corps de Mary, Mary Olive et Mercy, soupçonnant une d’entre elles d’être une morte-vivante.
Mercy n’était morte que depuis deux mois, et son corps semblait plus “frais” que celui de sa mère et celui de sa soeur. Malgré l’avis du médecin, qui assurait que c’était un état de décomposition parfaitement normal pour un cadavre enterré si récemment, les habitants d’Exeter l’ignorèrent, prenant pour preuve la présence de sang restant dans le coeur de Mercy.
Ce qui en suit fut assez barbare: ils prirent son coeur et ses poumons pour les faire brûler sur un bûcher, puis amenèrent les cendres à Edwin. Ils les lui firent boire avec un verre d’eau. Comme vous vous en doutez, le pauvre Edwin n’en fut pas guéri, et mourut à son tour.
Mon “twist” pour utiliser ces maladies pour jouer un vampire
Que se passerait-il si, de nos jours, une personne avec des symptômes de la rage, de la porphyrie ou de la tuberculose se présentait dans un hôpital, aux urgences, ou chez un généraliste? Une chose est sûre: on ne penserait même pas au vampirisme—à moins que le docteur en question ne soit un fan de jeux de rôle, mais probablement que son éthique lui ferait sans doute écarter cette idée très rapidement.
Est-ce que le Docteur House soupçonnerait son patient d’être un vampire? Le rasoir d’Ockham dit que les hypothèses les plus simples sont suffisantes et doivent être préférées. Probablement que le Docteur House lui donnerait des traitements pour le soigner contre l’une (ou plusieurs) de ces maladies (alors que moi, suspicionneuse que je suis, j’irais aussi tester discrétos les crucifix, l’eau bénite et je bazarderais plein de grains de riz par terre pour voir si le malade en question se sent obligé de les compter avant de sortir de la pièce—j’assume).
Le Syndrome de Münchausen
Une personne présentant un syndrome de Münchausen est quelqu’un qui va se rendre malade exprès pour obtenir de l’attention médicale. Un vampire pourrait-il vouloir user de ce stratagème pour forcer la médecine à l’aider à redevenir humain?
Le Reverse-Syndrome de Münchausen
Ou alors, ce vampire est-il, d’une manière ou d’une autre, persuadé de son humanité? Ce qu’il fait qu’il ne se rend pas compte qu’il doit éviter de manger de l’ail, de se balader au soleil… ou qu’il essaie d’avoir une meilleure hygiène buccale, sans succès?
Que ferait ce vampire qui s’ignore? Irait-il passer du temps chez le dentiste à se faire détartrer sans arrêt? Éviterait-il la cuisine méditerranéenne à l’ail, si son docteur le lui conseillait? Tenterait-il de ne sortir qu’avec un franc badigeonnage de crème solaire à très haute protection?
Ou chercherait-il des solutions plus drastiques? De multiples vaccins? De lourds traitements? Irait-il de médecin en médecin, cherchant une solution qu’il ne pourra jamais trouver?
Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin!
Il y a un autre élément que nous pouvons faire rentrer dans le cercle vicieux: un acolyte! Ses motivations peuvent être multiples, je vous fais confiance pour trouver les plus tordues pour vos scénarios.
Le Syndrome de Münchausen by proxy
Un vampire avec un syndrome de Münchausen pourrait être couplé avec un familier humain—un genre de Renfield quoi—ayant le syndrome de Münchausen by proxy.
C’est un syndrome assez rare, mais ce trouble psychologique est suffisamment difficile à détecter, du coup que les statistiques ne sont pas forcément exactes.
Cette personne-là pourrait tout à fait être consciente, elle, de l’état vampirique de son maître ou de sa maîtresse.
Le Münchausen by proxy, c’est un trouble psychologique chez un proche (souvent la mère, tout du moins souvent chez les femmes), qui provoque ou simule des pathologies chez sa victime. Elle pousse les médecins à faire des analyses poussées sans réelle utilité, et à faire des traitements inutiles, voire même dangereux.
Exultant de l’attention qui lui est portée en tant que “bonne mère” ou “bon aidant”, cette personne souffrant de Münchausen by proxy va continuer à maltraiter sa charge, ou à la mettre en danger de mort.
Une personne avec le syndrome de Münchausen trouvant un vampire qui s’ignore pourrait obtenir là une source intarissable d’attention.
Ces personnes, généralement:
- sont un parent ou un aidant, auprès d’un enfant, une personne handicapée ou âgée
- sont parfois des professionnels de la santé, ce qui leur donne plus de poids lors de la recherche de diagnostic et/ou le choix du traitement
- sont aimables, coopérant sans rechigner avec les docteurs (jusqu’à ce qu’ils commencent à se douter de quelque chose, et elles en changeront alors immédiatement)
- semblent très inquiets à propos de leur enfant (ou de la personne dont elles s’occupent)
- peuvent avoir aussi un syndrome de Münchausen elles-mêmes
Comment les repérer?
- Les dossiers médicaux disparaissent alors que ces personnes amènent leur victime d’hôpital en hôpital, ce qui peut amener à terme un professionnel de la santé à soupçonner quelque chose.
- Elles disent que la victime va de moins en moins bien, mais les thérapeutes ne sont pas d’accord avec ses dires, car ce n’est pas ce qu’ils constatent. Les tests effectués contredisent éventuellement les symptômes de la victime.
- Il y a plusieurs maladies inhabituelles dans la famille, voire même plusieurs morts.
- La victime se sent mieux lorsqu’elle rentre à l’hôpital, mais les symptômes reviennent quand la victime rentre chez elle.
- Les tests sanguins montrent que ce n’est pas le sang de la victime.
- Il peut y avoir des produits chimiques dans le sang, les selles, ou l’urine de la victime.
Notons aussi qu’une victime de personne avec syndrome de Münchausen by proxy peut apprendre à associer l’attention qu’ils reçoivent au fait d’être malades, et développer eux-mêmes un syndrome de Münchausen… Le serpent se mord la queue!
Quel intérêt pour cette personne?
En rendant leur victime—le vampire—dépendante, cet acolyte obtient des avantages non négligeables. Déjà, de l’attention, ce dont elle a énormément besoin. Ensuite, peut-être qu’elle obtient aussi des avantages plus surnaturels, comme pouvoir s’abreuver du sang du vampire? Souvent, dans le folklore, le sang du vampire rend plus fort, plus beau, donne une plus longue longévité… en étant, au passage, fortement addictif.
Portrait: l’histoire d’Ezra et d’Hilda
Ezra est un vampire qui s’ignore. Il a plusieurs centaines d’années et souffre de pertes de mémoire—les vampires prennent pourtant en force avec les années qui passent, mais Ezra a été un vaillant guerrier pendant longtemps, et a fini par subir une blessure à la tête qui a laissé des séquelles.
Depuis ce temps, il y a quelques siècles déjà, il est accompagné de Hilda, une femme forte et têtue, qui s’est attachée à lui. Tout d’abord entièrement dévouée à son rétablissement, elle finit par prendre goût aux attentions qui lui sont prodiguées. Parfois par d’autres vampires, proches d’Ezra, mais qui vont finir par s’éloigner au fur et à mesure qu’il ne les reconnaîtra plus. Souvent, par les médecins qui se succèdent à son chevet.
Ezra est riche, et quand on est riche, les gens posent moins de questions.
Pendant longtemps, Hilda a nourri Ezra. Au début, il savait qu’il avait besoin de sang pour subsister, mais peu à peu cette compréhension de son état de vampire s’est effacée de sa mémoire, comme quasiment tout le reste. Hilda continue de lui donner du sang, mais de moins en moins, afin de le garder dans un état de faiblesse qui valide ses dires auprès des docteurs et autres professionnels de la santé.
Souvent, c’est Hilda qui saigne Ezra. Elle se nourrit de sa force vampirique pour prolonger sa force vitale et sa longévité—ou elle vend son sang sur le marché noir, qui est une drogue prisée par les gens de la nuit, et qui rapporte un bon prix.
Ezra est souvent groggy, et ne se pose pas vraiment de question. Il semble être reconnaissant à Hilda, la seule qui ne l’a pas abandonné. D’ailleurs, la plupart du temps, il ne se rappelle pas avoir jamais eu d’amis avant Hilda.
Comment les inclure dans une partie ou une campagne?
L’existence d’Ezra est à la fois tragique et effrayante. Celle de Hilda, tout pareil. Ce sont des personnes qui cherchent à obtenir quelque chose—de l’aide, de l’attention, de la reconnaissance, peut-être des privilèges en rapport à leur situation.
Selon moi, une des meilleures façons de les inclure, c’est de définir avec précision quelle est leur relation avec les joueurs, et dans quel environnement ils se découvrent ou se retrouvent. Ce sont ces étiquettes qui vont définir leurs actions.
Vont-ils être des ennemis? Des alliés par commodité? Que va-t-il se passer lorsque vos PJs vont découvrir le pot aux roses?
Quelques accroches à adapter
Lâchez-vous! Utilisez votre imagination et votre instinct pour adapter les accroches suivantes, qui vont donner à vos joueurs et joueuses des occasions de rebondir et de vous surprendre:
- Vos PJs se trouvent à l’hôpital (ils y travaillent, s’y rendent pour visiter quelqu’un, ou s’y trouvent régulièrement pour un souci médical lambda) et y croisent Hilda et Ezra régulièrement. Dans le couloir, il surprend la dame de ménage se disputer avec une infirmière parce qu’elle refuse de faire la chambre d’Ezra.
- La maison des voisins a enfin été vendue, et une camionnette de déménagement amène tout un fatras de meubles. La nuit suivante, les PJs remarquent que la nouvelle voisine, Hilda, arrive dans un van, et pousse un homme assez vieux et affaibli, avachi dans un fauteuil roulant, jusque dans leur cellier—équipé d’une rampe qu’elle enlève promptement juste après. Au fil des semaines, vous la voyez arpenter sa maison par la fenêtre, semblant se parler à elle-même. Quelles sont ces personnes—jamais les mêmes—qui se faufilent dans le jardin la nuit? Et où se rend Hilda en voiture, à précisément 17h23 tous les jours?
- C’est la nuit et vos PJs rentrent au QG en métro. Sur le chemin, ils assistent à une agression. Une bande de jeunes armés de chaines et de battes de baseball ont coincé une femme et l’homme qu’elle pousse dans son fauteuil contre un mur. Ils leur ont déjà donné plusieurs coups. Pourquoi l’un des jeunes a-t-il une réaction viscérale à leurs actions, et se plie brusquement en deux pour vomir? Quelle réaction les PJs vont-ils avoir, et quelles vont en être les conséquences avec Ezra et Hilda, et avec la bande de jeunes?
- Ezra, pendant l'un de ses rarissimes moments de lucidité, réussit à glisser un papier froissé à un de vos PJs pendant que Hilda regarde d’un autre côté. Tout de suite après, Hilda revient et pousse son fauteuil plus loin hors du lieu où se trouvent vos PJs. Les PJs ouvrent le papier. “Aidez-moi,” a-t-il écrit péniblement, sans donner plus de détails.
Quelle est votre accroche préférée? Quelle accroche fun pourriez-vous ajouter à cette liste? Dites-moi tout, j’adore recevoir des commentaires sur mes articles!
À vous de jouer!
J’en profite pour vous souhaiter une excellente nouvelle année, pleine de jeux et de bonheur (et surtout, la santé!).
Je vous dis à bientôt pour un nouvel article dans la série des Traités de Tératomanie. J’espère que celui-ci vous a plu et vous inspirera pour inviter Ezra et Hilda (ou des personnages inspirés par eux) dans une de vos prochaines parties.